Les bras m’en tombent!

Admiral’s Arms à Mantes La Jolie, je n’avais rien de mieux à faire ce soir là.

Tout commence mal, on a la gueule de bois, on est fatigué, Manu a mal partout quand il m’appelle après notre rdv business au O’Sullivans, pour qu’on se retrouve (à nouveau) Gare St Lazare pour aller voir nos chouchous en concert. Ses chouchous parce qu’il kiffe leur musique, mes chouchous parce que je kiffe les mecs du groupe, et qu’ils ont sorti un clip acoustique à couper le souffle (son et images ont à voir avec l’arrêt respiratoire sus-cité). Il les a vus 5 fois (lui semble-t-il), je les ai vus une fois dans un salon de thé.

En petite popeuse que je suis, accro aux mélodies faciles, aux harmonies bien posées, et aux bandes de fréquences par instruments bien identifiables, la première fois que j’ai écouté Admiral’s Arms, je l’avoue, j’ai tiré la tronche. Je me suis sentie un peu dépucelée des tympas, en fait. Même si j’écoute From First To Last (c’est pas que c’est une référence, mais j’ai fait la même gueule la première fois en fait), et que j’aime bien quand le chanteur dans un groupe parfois il crie. Mais bref. Le fait est que je réécoutais de temps en temps, ayant du mal à me faire à l’idée que je pouvais ne pas supporter un groupe dont je couvais le bassiste d’une affection et d’une tendresse sans limites. Puis un jour, abracadabra, une version acoustique.

Depuis, je jette une oreille plus ouverte et plus curieuse à Admiral’s Arms. Concert au Horror Picture Tea, visionnage de vidéos sur YouTube, « pour voir ». Puis j’ai appris qu’ils jouaient loin. Je dis « Ouais. Why not? »

Je skippe la partie sur la galère que c’est de se déplacer à pattes + transilien pour voir un concert à MLJ quand on habite Paris, et la salle vide, et l’accueil presque gêné, mais cela-dit chaleureux des membres du groupe, pour en venir à la presta elle même.

Ok, pas de surprise, mais une tête qui se hoche définitivement, et avec plaisir. En vrai, dans Admiral’s Arms, y a du rythme, des mélodies (pour un peu qu’on y prête attention), de l’amour, et quelques mandales qui se perdent. La prestation scénique est assez géniale, ils bougent beaucoup, et ce n’est pas (enfin pas pour tous les membres) réduit au traditionnel headbanging. Mouss, il est batteur, il est assis et il tape fort, mais samedi soir il n’avait pas envie. Mais bon. Il fera mieux une prochaine fois. Gary et Jamie les deux gratteux sont présents mais font un peu office de piliers, pas très mobiles mais cependant souriants et ouverts. Matthew, le bassiste, est un showman comme j’en ai rarement vu, il gambade telle une chèvre et joue et headbang et crache (je préfère quand c’est de l’eau que du glaviot, mais bon).
Hendrick, chant lead, est chaud comme la braise. Devant un public absent ou endormi, il n’hésite pas à descendre de scène pour nous gueuler à la tronche, et nous rappeler que si on est venu voir un concert de mecs qui font du bruit, c’est aussi pour essayer de faire autant de bruit qu’eux. D’une insolence insupportable, mais terriblement sexy, il mène le groupe et son public dans un genre de processus catharsique qui nous laisse, à la fin du show, frais, docile et paisible pour au moins la semaine.
Quand est venue, à la fin du set, The Exposure, j’ai été triste que ce soit fini.

Admiral’s Arms, pour clore le sujet, qu’en dire? Sublime en acoustique, puissant en électrique. Toujours destructif d’une manière ou d’une autre, mais toujours délectable. Je pense que je vais arrêter de faire ma majorette et écouter les albums chez moi. Na.

Je passe sur le cookie d’anniversaire que j’ai fait souffler à Matthew pour son anniversaire. Joyeux 23ans, face de pizza pas fraîche de 5h du mat’, ma beauté fécale.

A propos The Marmot

Seriously?
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